Catégorie : Réfléchir a son parcours de vie

Le contrat de retraite Madelin : Comment ça fonctionne ?

Le contrat de retraite Madelin, permet de bénéficier de compléments de retraite sous forme de rente. De plus, le contrat permet une déduction fiscale. Comment ? L’économie d’impôt finance l’effort d’épargne.

Trois types de contrat retraite Madelin

Il existe donc 3 types de contrat retraite loi Madelin, découvrons ensemble les caractéristiques et particularités de ces derniers :

  • Le mono-support

Les fonds sont placés sur un fond en euros exclusivement. C’est ce qui fait de ce contrat le plus sécurisé. Les intérêts sont compris entre 2,5 et 3% / an.

  • Le multi-support

Le multi-support permet comme son nom l’indique de s’appuyer sur plusieurs supports. En plus du fond en euros, vous pourrez donc placer une partie du capital sur des fonds à risque. Il est alors conseiller de bien répartir son capital pour ne pas risquer de tout perdre.

  • Le contrat en points

Les cotisations versées sont alors transformées directement en point de retraite. Les points seront redistribués sous forme de rente lorsque le contrat aura pris fin.

Déduction fiscale

Le principal avantage du contrat retraite Madelin c’est l’avantage fiscale pour les souscripteurs. La déduction est effectuée en fonction du capital et de la tranche marginale d’imposition de l’investisseur. En clair, au plus la tranche marginale est importante au plus l’économie d’impôt sera importante également. Pour 10 000 euros d’investissement et une tranche marginale de 30% l’économie d’impôt sera 3000 euros. L’investisseur aura alors réellement déboursé 7000 euros. .

Les frais sur un contrat retraite Madelin

Différents frais sont appliqués sur le contrat, soit :

Les frais de gestion

Ils varient entre 0.40 et 1% en fonction du type de support. Ce sont les frais pour la gestion du contrat.

Les frais sur versement

Ils représentent les frais sur les versements effectués. Ils s’élèvent en moyenne à 4%.

Les frais de transfert

Depuis le 31 octobre 2006, le transfert d’un contrat Madelin d’un prestataire vers un prestataire concurrent est encadré par un décret. Il faudra compter entre 1 et 5% de frais calculés sur la totalité de l’épargne transférée.

Devenir loueur meublé professionnel (LMP)

Vous souhaitez devenir loueur meublé professionnel (LMP) ? Découvrons ensemble les avantages et inconvénients de ce régime.

Pour devenir LMP

Pour devenir loueur en meublé professionnel, vous devez respecter les trois points ci-dessous :

  • Le loueur en meublé professionnel doit être inscrit en tant que LMP au registre du commerce et des sociétés.
  • Vos recettes annuelles (charges comprises) doivent être supérieures à 23 000 euros.
  • Vos recettes annuelles doivent représenter au moins la moitié des ressources du foyer fiscal.

Du côté de la fiscalité

Les recettes issues des locations devront être déclarées dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Le statut de LMP est considéré comme une entreprise, le loueur aura donc des obligations comptables à respecter.

En fonction du montant des loyers, les règles d’imposition et de déclaration ne sont pas identique. Avec le statut de LMNP, vous aurez la possibilité de choisir entre l’imposition sur la moitié de vos recettes et la diminution en appliquant une déduction des charges et amortissements.

En LMP, le système de déduction va porter sur les revenus globaux.

Si vous êtes loueur en meublé professionnel (LMP), le système de déduction porte sur vos revenus globaux. Ce qui est encore plus avantageux. Mais dans ce cas, les règles à respecter sont plus strictes.

Les exonérations

Il existe 2 possibilités pour être exonéré d’impôt :

  • Louer une pièce de sa résidence principale

Dans ce cas, vous serez exonéré d’impôt sous réserve que la pièce louée constitue pour le locataire sa résidence principale ou temporaire et que ce dernier justifie d’un contrat d’emploi saisonnier ou d’un CDD d’usage.

  • La location de chambres d’hôtes

À la semaine ou au mois, si les recettes ne dépassent pas 760 euros /an vous serez exonéré d’impôt. Sans compter les prestations annexes (petit déjeuner, etc.).

Financer sa résidence principale : la phobie du crédit ?

Il existe plusieurs possibilités pour financer l’acquisition de sa résidence principale. Dans 90% des cas, les achats de biens immobiliers se font à l’aide d’un emprunt auprès du banque.

Financement

Plus de 90 % des Français qui achètent un bien immobilier empruntent pour financer leur acquisition. Bien renseignés, les futurs propriétaires n’en restent pas moins, parfois, accrochés à de fausses idées. A commencer par celle qu’on ne peut pas obtenir un crédit immobilier quand on est jeune. Pourtant, les banques se montrent particulièrement accueillantes… A condition de répondre à quelques critères spécifiques. On vous dit tout, et surtout comment présenter votre meilleur profil.

  • Prêt immobilier : les aides spéciales jeunes des banques
  • Crédit immobilier : les aides des collectivités
  • Les prêts immobiliers accordés par l’employeur
  • Crédit immobilier : les avantages de la mutuelle dans la fonction publique
  • Le prêt à taux zéro pour financer son achat immobilier
  • Crédit immobilier : cumuler le Prêt à l’accession sociale et l’APL

Pourquoi emprunter ?

Dans certains cas et bien que ces derniers demeurent une exception, se servir d’un héritage pour acheter sa résidence cash peut être une erreur. Grâce à l’emprunt, l’investissement dans la pierre est le seul actif dans lequel on peut investir sans forcement disposer ni mobiliser un capital important, c’est ce qu’on appelle l’effet de levier.

Il est plus rentable d’acheter en empruntant et même si le capital en question est placé sur un produit ne rapportant que 1%. Compte tenu des taux d’emprunt relativement bas, entre 1,5 et 2,5%, lorsque vous acheter un bien dans le but de le louer celui pourra vous rapporter entre 3 et 6%.

Et même quand il s’agit de l’acquisition de sa résidence principale le capital reste bien trop précieux et trop lent à construire lorsqu’on épargne une partie de ses revenus.

En ayant recours à l’emprunt vous allez sécuriser votre opération immobilière. En cas de décès par exemple, la banque assumera le paiement des mensualités restantes grâce à l’assurance contractée. Les héritiers recevront alors un bien immobilier entièrement payé.

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