Catégorie : Se prémunir

Comment fonctionne une assurance-vie ?

Un contrat d’assurance-vie n’est pas une assurance pour la vie mais une enveloppe fiscale proposée par une compagnie d’assurance ou un établissement bancaire. Le capital investi est rémunéré sur les supports.

Les fonds en euros

Les fonds en euros sont majoritairement composés d’obligations. L’avantage d’un fonds en euros, c’est sa sécurité. En effet il ne présente aucun risque majeur de perte de capital pour l’investisseur. Peu importe les tendances sur les marchés boursiers, la valeur de rachat du contrat ne diminuera pas. Les intérêts sont générés par le capital investi à la signature du contrat sur la base d’un taux minimum.

Les fonds en unités de compte

Les contrats d’assurance-vie en unités de compte, sont des contrats dans lesquels le capital de l’investisseur est investi dans des supports financiers (actions, Sicav, parts de FCP, SCPI…).

L’avantage premier d’un contrat en unités de compte est d’offrir à son investisseur un certaine diversité dans les supports donc potentiellement un gain en performance. À contrario un potentiel rendement élevé entraine une part importante de risque pour le capital.

Les contrats multisupports

Dans le but d’allier performance et sécurité, il est conseillé de s’orienter vers un contrat multisupports, donc de répartir son capital entre fonds euros et unités de compte. Dans cette perspective, une partie de l’épargne est sécurisée sur le fonds en euros et l’autre est investie principalement en actions.

Warrant : comment ça marche ?

Le Warrant est un produit financier non garanti, réservé aux investisseurs avertis. Le warrant est un produit risqué notamment dû à son montage avec effet de levier. L’investisseur peut perdre la totalité du montant investi.

Comment fonctionnent les Warrants ?

Il est important de définir l’horizon de son investissement et bien sûr se positionner sur une hausse ou une baisse du sous-jacent.

Pour rappel, l’actif sous-jacent est un actif physique (matières premières, minérales…) ou non (actions, obligations, devises…) qui porte une option ou un produit dérivé (au sens large).

En fonction de vos prévisions à la baisse ou à la hausse,  vous vous positionnerez sur un warrant :

  • Call

Si vous souhaitez anticiper sur une hausse d’un sous-jacent vous choisissez alors de vous positionner sur un « warrant Call ». Le risque est plus élevé mais la performance l’est également !

  • Put

Dans le cas contraire, si vous anticipez une baisse vous vous positionnerez alors sur un « Warrant Put ». Ce dernier peut être utilisé pour couvrir un portefeuille ou pour accroître les performances d’un sous-jacent à la baisse.

À savoir : 

Sa valeur est appelée « Valeur Intrinsèque ». Dans le cas d’un Put, elle représente la différence (si elle est positive)  entre le cours du sous-jacent et le prix de l’exercice. Dans le cas d’un Call, elle est égale à la différence entre le prix de l’exercice et le cours du sous-jacent toujours ajustée de la parité.

 

Nos conseils pour investir dans une start-up

L’avantage d’un investissement en startup est de pouvoir choisir le domaine dans lequel on souhaite investir ainsi que l’équipe fondatrice, et bien sûr voir naitre et grandir un projet. En revanche, il faut être conscient que l’investissement en startup est aussi et avant tout un investissement ou le risque est compliqué à mesurer. Il est possible d’investir via des plateformes de crowdfunding ou encore en direct pour les portefeuilles plus élevés.

Comment choisir la startup dans laquelle investir ?

Peter Thiel, fondateur de Paypal et serial investisseur (dont Facebook, Stripe, Reddit…) recommande de veiller à certains critères comme :

  • L’essence même du projet
  • Le time to market
  • La team
  • La technologie
  • La stratégie

Diversifiez vos investissements

Il n’est pas conseillé voir même très déconseillé de miser sur la réussite d’un seul investissement. Et cette règle s’applique en bourse, dans l’immobilier comme en startup. Répartissez donc le capital que vous comptiez investir dans différents projets / supports pour équilibrer votre portefeuille.

Avantages fiscaux

Le gouvernement encourage via un dispositif fiscal les investissements en startup. Dans certains cas, un investissement en startup donne donc droit à :

  • Une réduction d’impôt sur l’IR pouvant aller jusqu’a 18%
  • 50% pour l’impôt sur la fortune (ISF)

À la revente :

  • Si vous avez investi via un PEA et que la durée de détention excède 5 ans vous ne serez pas taxé sur les plus-values. Cependant l’investissement est limité à 150 000 euros.
  • Si vous avez investi via un PEA-PME (voir notre précèdent article sur le sujet), vous bénéficiez des mêmes exonérations, mais pour un montant limité à 75K euros.

 

 

Ma SCI est-elle imposable à l’ISF ?

l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) ne concerne que les personnes physiques. Les Sociétés Civiles Immobilières ne sont donc pas concernées directement en tant que personne morale.

Quel que soit le lieu de situation des biens, les personnes physiques qui sont domiciliées en France sont imposables !

Il est également important de noter que tous les biens sont pris en compte dans le calcul de l’ISF même s’ils ne génèrent aucun revenu. Les parts de SCI entrent dans le calcul de l’imposition sur fortune du contribuable. Si le bien est grevé d’un usufruit ou d’un droit d’usage et d’habitation, le bien est déclaré dans le patrimoine du bénéficiaire de l’usufruit ou du droit.

L’évaluation des biens

 Elle réalisée à la valeur vénale. C’est à dire le prix auquel un bien pourrait être vendu en fonction du marché immobilier.

 L’évaluation des parts de SCI familiale est plus complexe. D’une part, dû à l’absence de marché et d’autre part en fonction du nombre de parts possédée, la valeur des parts va varier de manière significative pour une même SCI.

L’impôt est dû lorsque le patrimoine du foyer fiscal atteint le montant de 1 300 000 euros.

Dans le cas d’un démembrement de propriété, le droit d’usage et d’habitation ou l’usufruit est déclaré dans le patrimoine du bénéficiaire.

Le démembrement peut être un moyen de réduire ou d’échapper à l’ISF à condition que l’usufruitier ne soit pas imposable. L’usufruitier est le seul a être imposable puisque qu’il perçoit les revenus du bien sur la base sa valeur totale, soit en pleine propriété. Le nu-propriétaire sera en contrepartie exonéré.

Attention toutefois à deux cas faisant figure d’exceptions :

  • Si le démembrement à pour origine une succession, l’usufruit et le nu-propriétaire seront imposables à l’ISF.
  • Lors de la vente d’un bien, si le propriétaire conserve l’usufruit, le droit d’usage ou d’habitation et que l’acquéreur n’est pas l’un de ses descendants ou présomptifs héritiers et qu’il n’y a pas eu de donation consentie depuis plus de trois mois, le bien rentrera dans le patrimoine de l’usufruitier mais également dans celui du nu-propriétaire (art 885 G-b du CGI).

Financer sa résidence principale : la phobie du crédit ?

Il existe plusieurs possibilités pour financer l’acquisition de sa résidence principale. Dans 90% des cas, les achats de biens immobiliers se font à l’aide d’un emprunt auprès du banque.

Financement

Plus de 90 % des Français qui achètent un bien immobilier empruntent pour financer leur acquisition. Bien renseignés, les futurs propriétaires n’en restent pas moins, parfois, accrochés à de fausses idées. A commencer par celle qu’on ne peut pas obtenir un crédit immobilier quand on est jeune. Pourtant, les banques se montrent particulièrement accueillantes… A condition de répondre à quelques critères spécifiques. On vous dit tout, et surtout comment présenter votre meilleur profil.

  • Prêt immobilier : les aides spéciales jeunes des banques
  • Crédit immobilier : les aides des collectivités
  • Les prêts immobiliers accordés par l’employeur
  • Crédit immobilier : les avantages de la mutuelle dans la fonction publique
  • Le prêt à taux zéro pour financer son achat immobilier
  • Crédit immobilier : cumuler le Prêt à l’accession sociale et l’APL

Pourquoi emprunter ?

Dans certains cas et bien que ces derniers demeurent une exception, se servir d’un héritage pour acheter sa résidence cash peut être une erreur. Grâce à l’emprunt, l’investissement dans la pierre est le seul actif dans lequel on peut investir sans forcement disposer ni mobiliser un capital important, c’est ce qu’on appelle l’effet de levier.

Il est plus rentable d’acheter en empruntant et même si le capital en question est placé sur un produit ne rapportant que 1%. Compte tenu des taux d’emprunt relativement bas, entre 1,5 et 2,5%, lorsque vous acheter un bien dans le but de le louer celui pourra vous rapporter entre 3 et 6%.

Et même quand il s’agit de l’acquisition de sa résidence principale le capital reste bien trop précieux et trop lent à construire lorsqu’on épargne une partie de ses revenus.

En ayant recours à l’emprunt vous allez sécuriser votre opération immobilière. En cas de décès par exemple, la banque assumera le paiement des mensualités restantes grâce à l’assurance contractée. Les héritiers recevront alors un bien immobilier entièrement payé.

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén

Bitnami